Personne ne naît avec la volonté d'agir pour le bien de l'environnement. Peu importe où on se trouve dans le processus, il y en a toujours un qui est plus impliqué et mieux adapté à ce mode de vie, et à chaque fois, intérieurement, on se sent mal. "Cheap" même! On va préférer taire ce que nous ne faisons pas, comme si on avait honte de nous...Je dis stop! À force de sentir cette pression, ce sentiment de malfaire, je suis convaincue que les gens renoncent davantage à faire des changements quotidiens. C'est bon pour n'importe quoi; plus la tâche est de taille, plus on se décourage facilement. Il faut voir les choses de façon réaliste. Je me souviens avoir lu quelque part qu'un journaliste avait déjà demandé à Terry Fox, après qu'il eu traversé le Canada à la course à pied, comment il gardait cette détermination. Terry Fox avait répondu qu'il se contentait de regarder le prochain poteau de téléphone. Une si grande prouesse atteinte par de tous petits objectifs. C'est la même chose ici. Adopter des comportements "verts", ça prend un minimum de volonté. Prenons le temps de sélectionner une habitude qui nous intéresse, puis de l'intégrer à son mode de vie. Àprès quelques temps, passons à une autre et ainsi de suite.
Commentaires :
être plus catholique que le pape...?
Je suis d'accord avec toi Anne par rapport au sentiment de culpabilité vécu par des gens qui sont conscientisés par rapport à l'environnement. Je suis une personne relativement conscientisée et j'essaie de faire ma part... mais c'est tellement difficile! Souvent il m'arrive de ne pas être capable de renoncer à mon petit confort facile, mon petit mode de vie, ma routine avec toutes les choses "anti environnementaires" qu'elle contient. C'est en toute honte que je révèle ces lacunes... C'est pourquoi je trouve que le changement graduel est a préconiser pour estomper le sentiment de culpabilité qui anime toutes les consciences... En tout cas, je pense que ce serait un bon coup d'envoi pour notre genre de pseudo rubrique: l'effort de la semaine!