Salut à tout le monde!
Innondés de toutes part des bilans de la Conférence sur le climat, j'aimerais qu'on fasse un bilan 'environnementaire' de la conférence. Alors, vous, communauté virtuelle blogueuse, qu'avez-vous pensé de la conférence? Comment avez-vous trouvé la couverture médiatique? Avez-vous maintenant plus d'attachement pour Stéphane Dion? Pensez-vous que M. Martin s'est fait du beau capital politique? Est-ce que vous avez succombé à la Clinton-mania? Êtes-vous déçus, contents, tristes, émus, soulagés, apeurés, fâchés, enragés?
Allez-y, exprimez moi ça!
La quantité de déchets domestiques, commerciaux et industriels ne cesse d'augmenter au pays, et s'en débarrasser coûte de plus en plus cher.
Une étude sur les déchets solides non dangereux, publiée hier par Statistique Canada, place les Québécois au premier rang canadien des producteurs de déchets domestiques, avec 466 kg (ou 37 sacs verts) d'ordures ménagères par habitant par année. La moyenne canadienne est de 383 kg, ou 30 sacs verts.
Le Québec est le deuxième générateur de déchets industriels, commerciaux et institutionnels après l'Ontario, coeur économique du pays.
L'ensemble des déchets ménagers, industriels, commerciaux, institutionnels et provenant des chantiers de construction représente près d'une tonne par habitant par année au Canada (971 kg en 2002).
De 2000 à 2002, période sur laquelle porte l'étude, le volume de déchets domestiques a augmenté de 6,8 % pour dépasser 12 millions de tonnes. La hausse a été de 4,9 % par habitant.
La croissance économique et surtout la réduction de la taille des ménages expliquent la progression, selon l'agence fédérale des statistiques. Les ménages de moins de trois personnes, qui consomment presque autant que les ménages plus grands, occupent maintenant 58 % des logements.
Les déchets des usines, des commerces et des institutions ont augmenté de 2 % à un peu plus de 15 millions de tonnes. Les rebuts de construction ont gagné 2,5 % et atteignent 3,4 millions de tonnes.
Au total, le volume des déchets a augmenté de 3,9 % en deux ans, tandis que le chiffre d'affaires des entreprises chargées de les éliminer a progressé de 19 % pour atteindre 4,1 milliards de dollars, dont 1,5 milliard dépensés par les municipalités.
Cela suggère que le coût pour éliminer une tonne de déchets a grimpé d'environ 14 % endeux ans, ou 10 % une fois l'inflation déduite! Le nombre d'éboueurs salariés n'a pratiquement pas bougé et totalisait 24 355 en 2002.
Globalement, 22 % des déchets, soit 6,6 millions de tonnes, sont récupérés ou recyclés, une très légère progression par rapport aux 21 % de l'an 2000.
Quant aux déchets éliminés, ils sont enfouis plus de neuf fois sur 10. On a enfoui dans des dépotoirs quelque 23 millions de tonnes de déchets en 2002, et on en a incinéré 1,1 million de tonnes. Près de la moitié des sites d'enfouissement sont munis d'une membrane destinée à éviter la contamination des eaux de surface et souterraines.
Les gaz émanant des dépotoirs, dioxyde de carbone et méthane, participent au réchauffement climatique. Les sites d'enfouissement des déchets ont relâché 22 mégatonnes de gaz à effet de serre en 2002. Cela compte pour 3 % des gaz à effet de serre produits au Canada.
Composition des déchets domestiques
40 % de matières organiques (aliments et plantes)
26 % de papier
9 % de plastique
4 % de métal
3 % de verre
18 % d'autres produits (textiles, pneus, bois, etc.)
OUACH !
je pense que l'importante médiatisation du sommet sur les changements climatiques est peut être bon pour la cause, mais mauvais pour mon moral... On dirait que je suis vraiment alarmiste dans toute cette histoire. Je pense que Kyoto et les changements climatiques m'inquiètent au point de m'empêcher de dormir... Juste ce matin, je lisais dans le journal metro que hier avait été la journée la plus chaude depuis 1966 (il avait fait alors 13 degrés) alors qu'on a enregistré une température de 17 degrés! Aussi, j'ai lu que le 3/4 des glaciers suisses auraient fondus d'ici 2050. Je sais qu'on nous mitraille de faits alarmants comme ceux là depuis déjà belle lurette, mais je n'avais pas réalisé je crois.
Cela fait que je n'arrive tout simplement pas à concevoir que des pays refusent de s'impliquer, de peur de ralentir leur croissance économique. Allo?? Dans 100 ans, ou allez vous croitre économiquement si c'est pas sur la Terre ?!?!?! Vous allez aller sur Mars? Évidemment je pense que l'admnistration Bush devrait s'inspirer de la Bible au sujet de 'son prochain' au lieu de s'en inspirer pour aller faire sauter la tronche des musulmans. Il me semble que ceux qui ne se préoccuppent pas du futur sont très égoistes, et ça me fait vraiment de la peine. Je n'arrive pas à concevoir à quel point il faut se penser le nombril du monde pour empêcher aux générations futures d'avoir une planète qui est habitable!!! Ils sont qui eux pour se foutre de l'avenir??
Et vous? Comment vivez-vous avec les changements climatiques? Suis-je parano? Suis-je hystérique? Je vous laisse une belle image de glacier suisse pour vous laisser sur une note de sérénité.
Nous sommes vraiment curieuses de savoir si vous avez, à votre façon, décidé d'en faire un peu plus pour aider l'environnement à cohabiter avec quelques milliards d'humains! Ne vous gênez pas, dévoilez-vous et donnez des idées à d'autres qui n'attendent peut-être que ça!
Merci à tous!
Personne ne naît avec la volonté d'agir pour le bien de l'environnement. Peu importe où on se trouve dans le processus, il y en a toujours un qui est plus impliqué et mieux adapté à ce mode de vie, et à chaque fois, intérieurement, on se sent mal. "Cheap" même! On va préférer taire ce que nous ne faisons pas, comme si on avait honte de nous...Je dis stop! À force de sentir cette pression, ce sentiment de malfaire, je suis convaincue que les gens renoncent davantage à faire des changements quotidiens. C'est bon pour n'importe quoi; plus la tâche est de taille, plus on se décourage facilement. Il faut voir les choses de façon réaliste. Je me souviens avoir lu quelque part qu'un journaliste avait déjà demandé à Terry Fox, après qu'il eu traversé le Canada à la course à pied, comment il gardait cette détermination. Terry Fox avait répondu qu'il se contentait de regarder le prochain poteau de téléphone. Une si grande prouesse atteinte par de tous petits objectifs. C'est la même chose ici. Adopter des comportements "verts", ça prend un minimum de volonté. Prenons le temps de sélectionner une habitude qui nous intéresse, puis de l'intégrer à son mode de vie. Àprès quelques temps, passons à une autre et ainsi de suite.